Souchez 1917

Ce tableau est né suite à un voyage à Souchez (Pas de Calais) qui a été détruite pendant la Grande guerre. Mon grand père a vécu ces instants.

J’ai symbolisé avec le rouge et noir la violence des tranchées sous un ciel gris transparent, porteur d’espoir.

Souchez 1917. Toile 80X80

Dans son livre « Un hiver à Souchez ( 1915-1916 ) », écrit en 1917, le journaliste Jean Galtier-Boissière raconte : 
« Le paysage est si hideux, si hors nature que je me demande si je ne rêve pas : c’est une vision d’infernal cauchemar, le lugubre décor de quelque conte fantastique d’Edgar Poë.
Ce ne sont pas des ruines : il n’y a plus de mur, plus de rue, plus de forme. Tout a été pulvérisé, nivelé par le pilon. Souchez n’est plus qu’une dégoûtante bouillie de bois, de pierres, d’ossements, concassés et pétris dans la boue. (…) Quelques flots de ruines émergent seuls de la boue ; néanmoins les obus ennemis s’acharnent à fouiller sans pitié les entrailles du bourg assassiné… »